Tout a commencé il y a quelques semaines, quand cette charmante consultante en recrutement vous a contacté pour ce poste…
Vous avez échangé, plusieurs fois, elle a compris vos besoins et vous a proposé une poste qui s’approche très prés de votre job idéal (car on l’a vu le job idéal n’existe pas ).
Ensuite vous avez rencontré son client qui est devenu votre futur employeur, puis ça s’est concrétiser : test technique, entretien avec votre futur manager, visite du site…
Vous vous y voyiez dans cette boite...
Et vendredi à 16H00, ils vous on fait une offre qui correspond en tout point (salaire, lieu, fiche de poste...)
Vous en avez parlé avec votre moitié, tous les feux sont au verts ! Vous y aller !
Donc lundi en arrivant vous imprimez votre lettre de démission et vous aller voir notre n+1 (le futur ancien).
Et la BIM ! il vous fait ce qu’on appelle une contre-offre = il s’aligne sur ce qu’on vous a proposé et même ajoute :
«Tu veux quoi pour rester Michel ?»
L’augmentation que vous demandez depuis 2 ans , vous l’avez ! le projet que vous vouliez rejoindre, vous y allez ! la place de parking à l’ombre, vous l’avez!
Lorsque vous commencerez à penser : "oui mais quand même j’étais bien ici, je connais tout le monde, et puis il m’augmente"… Rappelez-vous ces 3 points :
1. Ce qui vous vouliez quitter hier est encore là aujourd’hui
En effet si vous avez commencé ce processus il y a quelques semaines c’est que vous aviez de bonnes raisons
Envie de progression, de connaitre autres choses, d’évoluer
Vous y avez pensé à ce nouveau poste, vous vous êtes projeté, vous en avez parlé, vous avez réfléchi au nouvel itinéraire, à la nouvelle voiture… Faire marche arrière au moment de partir c’est se replonger dans votre ancienne routine
Et puis, pourquoi ne vous l'a-t-on pas proposé avant ?
Deux réponses : cette promotion / évolution était prévue, elle est juste avancée : ce qui vous fera stagner un peu plus longtemps dans le futur. Vous coutez moins cher à conserver quelques mois qu’à remplacer toute de suite, et oui c’est cruel mais c’est vrai !
2. Ca ne sera plus jamais pareil
Pensez-vous que l’on vous fera confiance comme avant ?
Comment pourrez-vous justifier votre loyauté sans faille ?
3. Vous perdez une opportunité
Vous ne perdez pas qu’un job mais LE job, celui qui correspondait à toutes vos attentes (envie, mobilité, rémunération…)
Vous en avez refusé avant des entretiens, vous avez écouté des conversations quand vous sentiez que ça ne collait pas...
Rappelez-vous ce qui fait qu’avec celui-là vous êtes allé jusqu’au bout ?
Enfin, pour vous rassurer une petite statistique :
On chiffre à 87% la probabilité que vous quittiez votre poste dans les 12 mois qui suivent la contre-offre.