Voilà, c’est fini...
J’attaque ma dernière semaine chez Sept Lieues. Après presque 4 mois dans l’aventure, il faut une fin à tout. Fini le sourcing et les appels, fini les formations rôle play et les décryptages de CV. Le temps de mettre un peu d’ordre dans mes affaires, de dire au revoir à tout le monde, je quitterai l’entreprise qui m’a accueilli alors que je n’étais qu’un jeune poussin sans connaissance ni expérience d’un métier, sans grande valeur ajoutée pour la société.
Cette époque et révolue et aujourd’hui, stagiaire accompli, du haut de mes presque 4 mois d’expérience, je me demande ce qu’ils ont bien pu me trouver pour me recruter…peut-être la flamme dans mes yeux.
Grâce à Sept Lieues, j’ai appris le métier du recrutement, j’ai découvert le monde des ingénieurs, et j’ai pu combler le Grand Vide sur mon CV. J’ai pu observer et prendre part à ce qu’implique la création d’une entreprise, avec ses lots de tracas, de débats et d’excitation; d’énergie à dépenser, et de passion à investir.
Ne vous y trompez pas, ce n’est plus la jeune pousse du moi de Mai qui vous parle, c’est le bonsaï, fier et droit, aux racines profondes. Grâce à toute l’équipe de Sept Lieues, aujourd’hui je transporte un bagage chargé de compétences professionnelles mais surtout de très bons souvenirs et d’une idée assez claire du type d’entreprise dans lequel je souhaite travailler. Alors oui la route est encore longue, mais je ne suis plus à pied pour la parcourir.
Moi qui pensais que les premiers stages étaient synonymes de photocopieuses, j’ai été surpris de recevoir une formation complète, avec des formateurs à l’écoute, capables de me donner des tâches aussi diverses que variées (je n’ai malheureusement pas le temps de vous dépeindre tout le tableau).
Mon seul regret aujourd’hui est de ne pas pouvoir assister et prendre part aux prochaines étapes de l’aventure, comme si je devais fermer un livre avant d’en connaître la fin, comme si je devais abandonner la moitié d’un hamburger cheddar double bacon. Mais les choses sont ainsi, et comme disait l’autre (surement un pauvre type dépressif) « Ne pleure pas parce que c’est fini, souris parce que c’est arrivé ».