LE COIN DES CURIEUX

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Lundi 17 Juillet 2015: Jour noir. 


Hein? Tu trouves que j’exagère? non, si peu… Enfin, oui ok, probablement légèrement. Certain(e)s te diront que c’est mon côté marseillais.

Mais laisse moi t’expliquer. Revenons au commencement. Là où tout s’est enclenché, à la première interrogation qui m’amena à ce fameux 17/07 : « Et si on partait à Bali pour les vacances? »

Voilà, maintenant les bases posées, tu comprends mieux, hein? 

Non? Toujours pas?

Ok, voici la suite. Une fois avoir répondu positivement à la question initiale, il me vient tout de suite une réflexion pas complètement idiote… Les vacances c’est cool, ok. Mais seul c’est la loose, et mal accompagné la cata ! Bon, on va constituer une petite équipe de jeunes téméraires prêt à prendre le risque de partir en vacances ensemble à l’autre bout du monde. Toi, t’aimes faire quoi? et toi, t’es plutôt vacances sac à dos ou hôtel de luxe? Bon, t’inquiète ça va le faire, on s’entend bien, y’a pas de raison ! Viens, on pose nos congés !

Après quelques semaines de battements (= je me contiens de parler de mois, mais on dirait encore que je fais mon marseillais) dues à une validation tardive des congés par les managers (encore et toujours eux!) respectifs des participants à l’aventure, on se décide (enfin!) à prendre nos billets pour voler jusqu’à Denpasar:

«- Tu trouves le billet qu’on avait vu qui était trop bien là, tu sais celui avec une escale seulement?

Non, attends il y est plus, fais chier il doit être complet! ah si il est là, mais 300 euros plus cher! »

Et là, t’as juste envie d’enfiler ton masque de poussin et de chanter: « au revoir, au revoir, président! ». Mais tu n’as pas gagné à la loterie. Et de toute façon, je ne suis plus salarié, mais je le ferais bien pour les autres !

Tout est bien qui finit bien, les billets sont pris et on a vite effacé de nos mémoires le prix des billets des premières fois où on était allés checker sur Opodo… Pétard ! (comme ils disent), restent encore ces p****** de screenshots sur mon desk !

Mais bon, c’est fait. On part. On a les billets, machine arrière impossible !

D’une nature euh… comment dire… prévoyante (Pourquoi tu dis que j’ai besoin de tout planifier, contrôler, prévoir. Pas du tout t’es chelou toi), je décide petit à petit de me pencher sur le « quoi », après avoir déjà bien avancé sur le « quand », le « où », le « qui » et le « comment ».

Eh oui, il va falloir un peu plus qu’un billet d’avion aller-retour pour kiffer au mieux pendant 15 jours à l’autre bout du monde !

Après le stress des billets d’avion, je pensais qu’on était tranquilles. Plus qu’à penser à si j’allais prendre un jus de coconut ou de mangue à la descente de l’avion. Grave erreur ! c’est justement là que le stress pré-vacances prend de l’ampleur! Et c’est prouvé par les citations ci-dessous, tirées de faits réels:

« J’ai un pote, qui connait un mec dont la belle-sœur est partie à Bali en 1990 et elle a dit qu’il fallait absolument aller voir les ours dans le parc naturel qui doit se situer entre 20 et 100 km d’Ubud » (y’a des ours à Bali?!?)

« Je crois que le Routard y dit qu’y vaut mieux faire les villes d’Amed et d’Uluwatu en deux jours parce qu’on pourra tout faire à pied « (T’es sur qu’il y a pas au moins 100 bornes entre ces bleds?!)

« Mais en vrai tu vas prendre ta valise Louis Vuitton là?! Prends un sac à dos, on va pas à Milan. 60, 80, 100 ou 120L? C’est normal que tu puisses rentrer entièrement dans ton sac à dos comme ça?! »

Bref, j’exagère à peine ! 

C’est à ce moment là que je commence à vraiment me pencher sur le quoi et le quand… et le problème c’est qu’il parait que quand je commence un truc, j’ai du mal à m’arrêter. Et il parait aussi que j’ai du mal à envisager que ça avance lentement. Ce qui est fait n’est plus à faire. Et ce qui est organisé n’est plus à organiser. Ca me parait logique moi.

Sauf qu’il parait aussi que je suis toujours dans l’excès, et là ça peut saouler. 

« Hum… Quoi?… Non mais Hugo on peut pas voir ça demain… En vrai il est 2h du mat là?! »

« Ouais, ok, je suis d’accord sur l’organisation des 13 premiers jours sur 15, mais tu veux pas qu’on demande aux autres ce qu’ils en pensent quand même ?!»

« - Hugo c’est bien tu t’investis dans les vacances…. Mais t’es chiant là! »

Et là, tu te calmes. Sinon tu prends le risque de partir seul. Et pour rappel, partir seul, c’est la loose.

Finalement tout est bien qui finit bien, j’ai pris sur moi, on s’est accordés sur le programme sans nous obliger à planifier chaque étape, chaque restaurant, chaque hôtel, chaque activité, chaque fait et geste de notre parcours… Thug life comme diraient les Djeun’s.

Jour J: Passeport = prêt, Maillot de bain = repassé (mytho), Lunettes de soleil = beau gosse (en vrai), Doliprane = donnes-en un de plus steuplé (quand tu aimes le risque tu bois comme un trou la veille du départ)… C’est parti mon kiki ! (ou « ça roule ma poule » comme disent tous les balinais qui baragouinent 2/3 mots français pour t’amadouer)

Donc quand on est arrivés, on a direct… Quoi? Tu dois y aller? Ah oui ça fait déjà 3h qu’on parle là? Bon, ok je suis pas très synthétique mais quand même ?! Bon t’as raison au final les vacances en elles-mêmes elles sont pas intéressantes, balec! 

Pourquoi te raconter la plongée avec les tortues et autres poissons anges, le poisson grillé les pieds dans l’eau, la douleur et régurgitations mais la beauté de l’ascension du Mont Rinjani, les plages de sable blanc, les rizières en terrasse, les vagues parfaites, le surf moins, les divers animaux au milieu de la route (et je ne parle pas des poules) manquant de te percuter, toi, bien protégé sur ton scooter 1 roue, freins optionnels, les victoires au Paco (les défaites sont vite oubliées pour le bien-être de mes vacances).

Ok ok, je te raconte pas, mais tiens, prends au moins quelques photos avant de partir !

Allez ciao… Attends! Reviens! Je t’ai pas dit pourquoi le 17 Jui…

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