Il parait que je suis le pire « digital native »... Après avoir mené une longue réflexion sur mes connaissances en informatique et sur ma culture digitale, j’en suis arrivé à la conclusion que c'est le cas.
Bien que je trouve passionnant le monde de l’informatique et des nouvelles technologies, je ne me suis jamais intéressé aux possibilités qu’offre un ordinateur lambda à un utilisateur lambda dans son quotidien. Mes compétences informatiques se sont limitées pendant de nombreuses années à installer et désinstaller Counter Strike sur Windows. Mais pour ce qui est d’utiliser Google, de protéger mes données ou d’exploiter les réseaux sociaux, je me retrouve bien vite limité.
Enfin, ça c’était avant d’arriver chez Sept Lieues… Qui aurait pensé qu’un jour je puisse devenir “Expert Linkedin” ou même que je connaisse le concept de digital native ?
Heureusement, il reste de l’espoir pour ceux comme moi qui souhaitent élargir leur culture et leurs compétences digitales mais qui n’ont pas eu la chance de passer par “l’école” Sept Lieues.
Il existe de nombreuses formations qui proposent une remise à niveau numérique. « Reconnectez-vous », « Digitalisez vos compétences » et autre « Nouvelles technologies, domptez-les ou elles vous dompteront ».
Mais même avec toutes ces nouvelles compétences, et bien que j’ai grandi en parallèle de l’évolution des nouvelles technologies, je ne me considère pas comme un digital native.
Je préfère prendre des notes sur papiers, j’ai toujours tendance à vouloir imprimer un document pour le montrer à mon collègue et je passe toujours par Google pour ouvrir Youtube sur mon téléphone.
Quand je vois aujourd’hui que mes petits cousins de 4 ans savent utiliser un écran tactile, je me demande ce qu’ils penseront de moi quand ils apprendront que je n’ai aucune application sur mon smartphone et que je n’ai même pas de 3G. Je serai l’homme des cavernes, le dinosaure, capable des pires choses comme faire un copier/coller sans utiliser le raccourcis clavier. Avec un peu de chance je serai quand même invité aux repas de famille.
Dans quelques dizaines d’années, quel sera l’impact social de la dichotomie profonde qui se sera créée entre digitaleux et partisans de la plume ? Quel sera le gap existant entre ceux qui auront baignés dans les nouvelles technologies dès leur naissance et les quelques gaulois résistant encore à l’appel du pixel ?
Parleront-ils le même langage, marcheront-ils dans les mêmes rues, mangeront-ils à la même table… Rien n’est moins sûr.