Il arrive.
Avec son écran carré, ses touches mécaniques et tactiles (j’ai pas compris) et son incomprable capacité à crypter et protéger nos données : le nouveau BlackBerry Passport…
Si vous aussi vous pensiez que le fabricant canadien des premiers smartphones (et oui, historiquement ils l’ont fait sans savoir comment ça s’appelait…) avait rendu les armes et bien vous allez être surpris !
Le nouveau patron de la marque compte bien redonner ses lettres de noblesse au petit appareil qui est passé entre toutes les poches, même celles d’Obama et qui, au delà de BBM, nous a surtout permis d’emporter nos emails et donc nos bureaux partout, tout le temps, et dois-je le rappeler, sans besoin de la 3G…
Amis nostalgiques des touches qui font clic clic, commerciaux en retard bouclant les fins de reporting grâce aux SAP déportés, accrocs des écrans tactiles qui ne répondent pas, rassurez-vous, votre meilleur ami revient, avec plusieurs dizaines d’heures d’autonomie annoncées (« ha bon, on peut vivre sans un chargeur tout le temps dans la poche ? »)
Mais peut importe, on a déjà commandé nos iPhone 6…
Pourtant le retour de RIM (pas Pacific) sur le marché impose une réflexion intéressante. Visant une population professionnelle le constructeur canadien va selon moi à l’encontre d’une nouvelle mésaventure.
Explications.
On assiste de plus en plus à une poussée du BYOD dans les usages quotidiens : pour les smartphones / tablettes et voire même pour les ordinateurs portables. La sécurité, les possibilités de connexions illimitées et les coûts « dérisoires » sont des leviers évidents pour l’émergence croissante de cette pratique. La question est donc légitime : peut-on encore segmenter le marché des mobiles devices en pro / perso ? Et si la réponse est non, j’ai bien peur que BlackBerry soit stoppé net aux frontières du succès (si si j’étais obligé de la faire celle là).
Il serait pourtant si simple de mettre deux cartes SIM dans un smartphone… Avis aux constructeurs !