Quand Damien m'a confirmé l'horaire je balbutiais d'impatience.
Damien c'est mon super compagnon de cinéma ; comme moi il l'adore tous les films et ensemble on peut en parler des heures. Il nous a fallut trouver un cinéma en VO et en numérique et un créneau pour nous installer confortablement et découvrir le nouvel opus de l'oeuvre déjà bien rempli de monsieur Nolan.
3 heures plus tard, les lumières se rallument. Tout le monde dans la salle (même le groupe de 4 ados lookés) a les yeux mouillés ; personne ne parle ; l'émotion est partout.
Ce film va diviser c'est certain. Les attentes sont trop nombreuses, les commentateurs s'efforceront de trouver des similitudes, références et autres inspirations dans des oeuvres déjà cultes du cinéma. Peu importe. Je ne suis pas de ceux-là. Lors d'une interview Christopher Nolan expliquait que son film traitaient de deux sujets : le temps et la paternité. Et, autant vous dire (attention spoiler) que le coup des messages vidéos sauvegardés ça illustre bien le propos !
Bref, j'ai adoré. Du début à la fin. J'ai été pris par l'intensité, la musique, les images, la voix de Matthew. J'ai trouvé que tout été juste, maîtrisé et exalté. Le cinéma c'est fait pour cela : nous rappeler que la poésie et la magie sont dans les histoires les plus simples. Kansas aurait pu être au générique, mais ça m'aurait sans doute pas permis de trouver un aussi bon titre à ce post !