A quelques semaines des fêtes de fin d’année, les achats de cadeaux de Noël ont déjà commencé pour certains. Le Black Friday, jour des bonnes affaires, va lancer officiellement la période des achats de Noël.
Conscients que le mois de novembre connaît une forte demande en produits de tous genres pour cette raison, les grands sites marchands ont sauté dans la brèche : 24h de promotions sur des produits en quantité limitée, parfois jusqu’à -80%.
Dans les boutiques physiques, le sentiment d’urgence et de bonne affaire potentielle est si grand qu’il n’est pas rare d’assister à de véritables batailles pour profiter des quelques produits tant demandés.
Cette année, il aura lieu le vendredi 23 novembre, soit environ un mois avant Noël.
Quel est donc l’origine de ce jour si particulier ? Quelles en sont les conséquences ?
Black Friday et Cyber Monday
Le saviez-vous ? Le terme Black Friday a été utilisé pour la première fois en 1960 pour désigner les clients qui se ruent dans les magasins pour effectuer leurs achats de Noël. Le Black Friday est célébré le lendemain de Thanksgiving aux Etats-Unis.
La légende raconte que c’est durant cette fameuse journée que les enseignes réalisaient leur plus gros chiffres d’affaires. Le reste de l’année, leurs comptes étaient tenus à l’encre rouge car en déficit, jusqu’à ce vendredi où, sortant du déficit, ils étaient enfin à nouveau écrits à l’encre noire.
D’où le nom : Black Friday.
En 2005 est apparu le Cyber Monday, qui a lieu le lundi suivant le Black Friday, et qui fonctionne sur un principe similaire. Seule différence : il ne concerne que les boutiques en ligne.
Ces jours de consommation massive sont maintenant soigneusement entretenus par les marques et les distributeurs, avec des réductions de prix drastiques et des stocks grandement limités, pour encourager les consommateurs à acheter.
Les répercussions économiques sont de taille. Selon une étude de Kantar TNS, environ 10 millions de français auraient prévu d’y participer, et d’y dépenser pas moins d’1,2 milliards d’euros lors du Black Friday et du Cyber Monday. Ces chiffres sont encore bien plus élevés aux Etats-Unis, où environ 130 millions de consommateurs dépensent plus de 50 milliards de dollars en moyenne en 24h.
Le Small Business Day vous connaissez ?
Depuis 2010, un nouveau mouvement est né. Le but du Small Business Day est d’encourager les consommateurs à se tourner vers les petits commerces locaux pour leurs achats. Célébré le lendemain du fameux Black Friday, le Small Business Day est en opposition nette avec celui-ci.
Le but de cette journée est précisément de contrebalancer les effets du Black Friday.
En prenant une journée pour consommer local et uniquement chez des petites entreprises, l’objectif est de soutenir l’économie locale au lieu d’enrichir les géants du net.
Initiée aux Etats-Unis, le mouvement s’est exporté au Royaume-Uni depuis 2013. Malgré un certains succès sur les réseaux sociaux, cet événement est loin d’avoir l’envergure du Black Friday ou encore du CYber Monday.
Nouvelle solutions pour un festin digne de ce nom
Lancée début novembre, elle permettra à n’importe quel producteur local français de profiter de trafic colossal d’Amazon pour vendre leurs produits en ligne, aux quatre coins de l’Europe.
Cette boutique est lancée à un moment clef, soit moins de deux mois avant les fêtes de fin d’année. Elle concerne majoritairement des produits alimentaires habituellement consommés durant les fêtes comme les huîtres, le foie gras, l’alcool ou encore les chocolats.
Une aubaine pour ces petites et moyennes entreprises françaises, tant du point de vue des gains potentiels que de la notoriété : c’est une opportunité sans précédent pour elles de se faire connaître et de développer leur activité, en France comme à l’international.
Il est donc maintenant possible de soutenir l’économie locale tout en restant chez soi pour faire ses achats. Est-ce le début d’une réconciliation entre grands sites de e-commerce et petits commerces locaux ?