LE COIN DES CURIEUX

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L'économie mondiale se grippe, conséquence de l'inquiétude suscitée par l'épidémie de coronavirus. Résultat, les principaux indices boursiers ont continué de s'enfoncer plombé par la perspective des conséquences dévastatrices du Covid-19 sur l'économie mondiale. Le CAC 40 finit en très fort repli : - 38,6% en un mois ! 

Venir au secours de notre économie 

Craignant un effondrement du système financier, les banques centrales interviennent massivement et dans l’urgence. En une semaine, 31 banques centrales ont baissé leurs taux. Résultat : “les taux zéro assortis d'injections de liquidités sont devenus la norme dans les économies développées”. 

Comme nous l’avons entendu dans la précédente allocution d'Emmanuel Macron, le président de la République a annoncé la mise en place de mesures exceptionnelles pour éviter des faillites d'entreprises, à commencer par le chômage partiel. 
Le lendemain de son discours, 3.600 entreprises en avaient fait la demande, soit 60.000 salariés concernés. Les chiffres liés à ses demandes ont été multiplié par dix après cette première semaine de confinement... 
Lorsque le chômage partiel est effectif les salariés touchent donc au mieux 84% de leur salaire net. Il y a toutefois exception pour les employés au SMIC qui touchent eux 100%. Et les reports de charges ? Toujours dans le souci de sécuriser la trésorerie, le président veut faire une pause sur les échéances qui arrivent en cette fin de mois : charges sociales, impôt sur les sociétés, TVA... 

Quant à la BCE, avec son plan de 750 milliards d'euros, s’est donné elle aussi les moyens de venir au secours des Etats les plus fragiles de la zone, comme l'Italie. Les marchés européens ont rebondi jeudi 20 et vendredi 21, soulagés de voir la BCE se positionner en prêteur. 

A noter qu’en revanche, Wall Street a encore terminé la semaine sur une nouvelle baisse de près de 5 %. Ce dernier ne cesse de s’effondrer, l'indice de la peur : VIX (indice de volatilité des options) a dépassé son pic historique de 2008. La réalité est telle que les investisseurs sont incapables d'évaluer les conséquences du coronavirus sur l'économie mondiale.

Les économistes, eux-mêmes, ne cessent de dégrader leurs scénarios. Une récession semble désormais inévitable et certains commencent même à évoquer le spectre d'une Grande Dépression.

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