Après presque deux ans de doutes et d'incertitudes, la crise sanitaire a révolutionné l’organisation du travail avec la généralisation du télétravail et l’introduction de la semaine de quatre jours. Mais où en sommes-nous de ces avancées? Ont-elles été adoptées définitivement par les entreprises ou se sont-elles vite effacées?
De plus en plus d’entreprises tendent à changer leur organisation de travail depuis le début de la crise sanitaire et optent pour le télétravail et occasionnellement pour la semaine de quatre jours. Un troisième jour de weekend, un troisième jour de repos, un troisième jour pour s’organiser! Les collaborateurs ont plus de temps pour eux: pour faire leurs courses, profiter de leur famille ou même partir pour le weekend. Ils sont plus détendus et répartissent mieux leur temps que ce soit au travail ou dans leur vie privée. La semaine de quatre jours a donc un impact positif sur les salariés, mais pas seulement... Moins stressés, ils ont tendance à augmenter leur productivité. C’est donc un win-win pour les employeurs qui l’ont instaurée.
L'Islande est l'un des précurseurs européens de la semaine de quatre jours. Lors d’une enquête sur 1% de sa population totale les résultats se sont montrés prometteurs, avec une hausse de productivité et un meilleur équilibre de vie. Le pays pense donc à l’étendre sur une majeure partie (soit 86%) de sa population. Le gouvernement espagnol a lui aussi décidé de lancer un projet pilote pour tester la semaine de quatre jours. Un projet à grande envergure, 50 millions d’euros et 200 entreprises volontaires. Depuis la mise en place de la semaine de quatre jours, l'Espagne a observé une baisse du taux d'absentéisme et une augmentation du chiffre d'affaires.
En France, deux choix s’offrent aux entreprises. Elles peuvent basculer leur salariés en temps partiel (28 heures par semaine) avec une baisse de salaire et de missions. Elles peuvent également augmenter le volume horaire journalier, sans baisser le salaire et permettant donc aux salariés de continuer à travailler normalement. Malheureusement ce format de semaine de quatre jours peine à se démocratiser et reste exclusif à quelques entreprises avant-gardistes.
Chez Sept Lieues, nous avons opté pour une augmentation du volume horaire sans toucher au salaire. Nos collaborateurs peuvent opter pour une option long weekend en prenant leurs lundis ou vendredis off ou couper leur semaine en deux en ne travaillant pas mercredi! Comme nous aimons laisser le choix, pour ceux qui le désirent, il est possible de rester en semaine de cinq jours et finir plus tôt 😉
Témoignage d’Elise chez Sept Lieues depuis 3 ans “Avoir mon vendredi m’a permis d’avoir plus de temps pour moi. Profiter des magasins moins bondés qu’en semaine, aller chez le coiffeur à n’importe quel horaire. Gérer de l’administratif plus facilement et les travaux de mon appartement! Aussi, les long week-ends sont pratiques pour aller voir ma famille ou partir en voyage quelques jours !”
Témoignage de Raphaël chez Sept Lieues depuis 8 mois “La pause du mercredi me permet de mieux répartir mon intendance (courses, ménage) pour maintenir un bon équilibre vie pro et vie perso, et surtout garder l’esprit libre le week-end”