Récemment j’ai recruté 3 nouveaux consultants en recrutement. C’était une étape cruciale dans notre développement. Nous passions alors de 5 à 8 personnes. Pour une startup d’un an c’est beaucoup. Nous ne levons pas d’argent, nous n’avons pas d'apports financiers extérieurs, tous nos investissements sont sur fonds propres, alors quand on parle de risques dans le recrutement, je peux vous garantir que je sais ce que ça veut dire !
Nous avons donc décidé de mettre en place un process qui nous ressemble : sans compromis.
Tout d’abord il faut comprendre nos offres ! Ce n’est pas toujours évident. Elles sont courtes, floues, on y parle de fléchettes, de petits-déjeuners, de skate pour aller à la plage mais aussi de rigueur et d’éternel recommencement. Ensuite il faut nous contacter et avoir ce petit quelque chose qui nous fait passer à l’étape 2. Ce petit quelque chose peut aller d’une police de texte, une couleur, un hobby, un ton, une coquille dans le parcours, un voyage, une référence, une blague dans l’email d’accompagnement. Sincèrement, nous sommes ouverts. Sélectifs, mais ouverts.
Vient l’étape 2 : le questionnaire.
La plupart du temps par mail, vous recevez une liste non figée d’environ 25 questions. Et il y a de tout : dans les questions et dans les réponses. Nous ne les compilons pas, pas de projet d’un « les perles du recrutements par Sept Lieues aux éditions Rire & Chansons ». Promis. Il n’empêche qu’il y a toujours des choses surprenantes. Et ce sont ces surprises que nous attendons. Celles qui en disent beaucoup sur vous. Car c’est cela qui compte : vous.
Etape 3 : vous.
On vous reçoit. Une fois, deux fois, cinq fois, ça peut durer 9 heures. Et oui, on adore ça les entretiens ! On vous mitraille de questions, de silences, de gros blancs de « ha oui, pourquoi ? » On vous fait jouer à des trucs divers et variés, on vous présente tout le monde, on va boire des coups. Et enfin on vous fait une offre. Et on croise les doigts pour que vous l’acceptiez. On les croise toujours très fort.
Le point commun des personnes que nous recrutons : la passion. Pourquoi ? Parce ce que notre métier n’est pas facile. Il est exigeant, frustrant, répétitif, usant, toujours entre le marteau et l’enclume, parfois dénigré, toujours fantasmé. Sans la passion et l’énergie vous ne tiendrez pas. Vous trouverez une excuse et vous passerez à autre chose. C’est cela que nous recherchons. Des personnes qui ne se cachent pas derrière une excuse. Des personnes qui avancent.
Si ça vous parle, en janvier 2016, on remet ça !